BOPA 2, un nouveau cycle jusqu’en 2030

BOPA 2, un nouveau cycle jusqu’en 2030

La signature du nouvel accord-cadre entre l’AP-HP, l’Institut Mines-Télécom et l’Université Paris-Saclay offre à la Chaire Innovation BOPA un deuxième cycle de vie jusqu’en 2030.
Baptisée BOPA 2, cette nouvelle étape affiche des ambitions scientifiques renforcées, dans la continuité des avancées obtenues lors de BOPA 1.

Le projet scientifique adopte désormais une approche transversale et centrée sur le parcours patient, avec un objectif clair : améliorer la qualité et la sécurité des soins au bloc opératoire, depuis la préparation de l’opération jusqu’au suivi post-chirurgical.

1. Phase préopératoire – Optimiser la communication

  • Développer des jumeaux numériques pour planifier et simuler les interventions avec précision

  • Créer et évaluer des outils de communication patient-chirurgien (LiverSighit [En savoir plus] et PancreasSight) pour mieux informer et rassurer les patients avant l’opération.

Impact attendu : renforcer la confiance, la préparation et l’adhésion du patient à son parcours de soins

2. Phase peropératoire – Analyser les données pour détecter l’erreur

  • Tirer les enseignements de BOPA 1, qui avait exclu l’approche de la « boîte noire », i.e. l’enregistrement intégral des chirurgies en vidéos et des communications entre les soignants

  • Introduire la data science au bloc opératoire afin d’analyser plus finement les gestes et processus, détecter les erreurs et mieux prédire l’apparition d’événements indésirables

Impact attendu : accroître la sécurité peropératoire et offrir aux équipes des outils d’aide à la décision en temps réel

3. Phase postopératoire – Améliorer le suivi et la qualité de vie

  • Concevoir un compte-rendu opératoire augmenté, robuste et standardisé, intégrant la description des erreurs chirurgicales.

  • Mettre en place des dispositifs de pair-aidance entre patients et des assistants virtuels pour accompagner les patients lors de la récupération

  • Analyser le ressenti des patients et des chirurgiens afin d’optimiser la qualité de vie et prévenir l’épuisement professionnel

Impact attendu : améliorer la continuité des soins, la transparence et l’expérience vécue par les patients comme par les soignants